C’est fou comme le temps passe !

Dans quelques semaines, nous serons en 2020. Exit l’année 2019 ! Et tant mieux, car cette année ne s’est pas déroulée exactement comme je l’aurais souhaité.

Il y a quand même eu des avancées dans la restauration de la 4 cv et je vais vous les raconter par le menu, comme on dit dans les milieux autorisés. En fin d’année 2018 et au tout début de cette année 2019, j’ai donc peaufiné le décapage des peintures et autres couches de blackson. Mon tôlier-carrossier m’ayant prêté du bon matériel (ponceuse excentrique pneumatique), j’ai pu également poncé à cœur tout le pavillon et les surfaces apparentes, laissant le soin au sableur de s’occuper des passages de roues, coffre et intérieur du moteur. Le résultat est le suivant :

Le 15 février 2019 fut une journée importante pour notre 4 cv. Ce jour là, deux rendez-vous importants. Dans un premier temps, passage chez le sableur, et ensuite dépôt de la voiture chez le carrossier.

Avoir dans sa famille un menuisier à la retraite qui n’a pas encore vendu son camion est un avantage non négligeable. Guy était enthousiaste à l’idée de faire voyager la 4 cv dans son camion. Le fait de trimbaler dans son véhicule une voiture en lieu et place de meubles de cuisine lui plaisait bien. L’installation de la 4 cv dans le camion fut une partie de plaisir. Avec l’aide de Martine et Jacqueline, nous avons pu sans difficultés majeures glisser et arrimer la 4 cv dans le camion. Guy n’a pas pu s’empêcher de faire le zouave. La suite en images.

Le transport jusque chez le sableur, dans les Mauges, s’est bien passé. Aussitôt arrivée, la 4 cv est positionnée sur son piédestal. En fait, juste des palettes empilées les unes sur les autres.

Quelques heures plus tard, nous récupérons notre précieux chargement, direction Trélazé, l’atelier où nous attend le carrossier. On examine de près le travail effectué. On ne voit quasiment plus aucune trace de la peinture d’origine.

Le carrossier, bien sûr, est passionné de véhicules anciens. Il est propriétaire de plusieurs vieilles voitures notamment cette Simca 5 dont Guy est immédiatement tombé amoureux (ça tombe bien, elle est à vendre…)

Nous avons passé ensuite avec Martine quelques matinées à peaufiner le ponçage et le sablage sur les conseils avisés du professionnel. Il est très exigeant. Il convenait d’éliminer tous les points de rouille qui, s’ils avaient été oubliés, auraient pu relancer la corrosion au bout de quelques années. Ensuite, nous avons laissé le professionnel travailler. Il nous a tenu régulièrement au courant de l’évolution de ses travaux.

Plus ça va, plus on se rapproche du résultat final…

Et enfin, la phase finale…

…suivie du retour à la maison !

Bon, maintenant, y’a plus qu’à retrousser ses manches !