Le retour à la maison de la 4 cv date de fin mars 2019. Depuis ce jour, la restauration n’a pas avancé d’un pouce…
Avant de conduire notre « motte de beurre » (surnom de la 4 cv lors de sa présentation au salon de l’auto 1946) chez le carrossier, j’ai commencé à m’intéresser de plus près à son moteur. La mécanique c’est aussi, voire plus, important que la carrosserie.
Au début, je regarde ce moteur dans tous les sens, je prends des photos…
… et je reste dubitatif !
Après, je me lance et démonte tout ce que je peux sans trop de difficultés. Et là, je constate les dégâts.
Ventilo démonté, c’est quoi cette tâche bleuâtre ? Une fuite d’eau ? La pompe à eau qui est cassée ! A remplacer ! Là, ça a l’air propre…
Je continue, en essayant de ne pas me démoraliser…J’ai eu un mal de chien à dévisser les bougies. Une fois retirées, on aperçoit les pistons, on dirait qu’il y a plein de saletés. Un coup de soufflette et ça vole partout.
J’ai cru que je n’arriverais jamais à les dévisser ! Cela laisse augurer de l’état des pistons…
Rien à dire sur le démontage du collecteur d’échappement et ce fameux pignon Céloron à l’air en bon état.
Le pignon Céloron, c’est celui du milieu.
Cette mécanique est bien énigmatique pour moi et je compte beaucoup, en ce tout début d’année 2019, sur mon frère Michel pour m’aider à décrypter tout ça. Lui, qui a déjà procédé, avec mon humble secours, au démontage intégral de toute la 4 cv.
Mais Michel tombe malade. Une saloperie de crabe lui ronge l’intérieur. Nous l’accompagnons, on fait ce que l’on peut. Il s’en va rapidement, trop vite. Nous sommes laminés, comme par une vague de fond qui nous emporte. Et puis, plus d’envie, plus rien.
Le temps passe. Il faut digérer, récupérer et retrouver à nouveau des envies, élaborer des projets. Entre autres, cette 4 cv. On va reprendre la restauration, on va y arriver !
Mais je penserai souvent à toi, grand frère.