En attendant mieux…

Lorsque nous avons acheté la 4 CV, nous avions bien conscience que sa restauration ne serait pas entreprise de sitôt. Beaucoup de projets plus urgents, et plus rationnels, nous attendaient, sans compter les impondérables et les baisses de régime.

Néanmoins, peu de temps après notre acquisition, et en attendant mieux, nous avons quand même traîné dans quelques bourses d’échanges pour essayer de glaner les quelques accessoires qui manquaient à première vue à notre véhicule. Nous avons aussi épluché les annonces de sites de vente en ligne tels qu’EBAY, pour ne citer que celui-ci.

Nos recherches ont concerné uniquement des pièces d’origine car notre souhait, dans la mesure du possible, est de restaurer la 4 CV avec un minimum de pièces neuves. En effet, la quasi totalité des accessoires de carrosserie de la 4 CV est encore refabriquée et se trouve facilement en neuf chez les différents fournisseurs de pièces pour voitures anciennes. Mais, au risque de me répéter, on est puriste ou on ne l’est pas, et la 4 CV sera donc restaurée avec des pièces d’origine.

C’est ainsi que, soit par le biais d’internet, soit dans les bourses d’échanges, nous avons déniché ces différents accessoires.

les enjoliveurs

On se voit dedans !

 Huit enjoliveurs dont au moins quatre sont en très bon état. Forcément, on achète les premiers qu’on trouve, et puis on trouve encore mieux, alors pour finir on en a trop. Ils sont tous chromés, sauf les deux enjoliveurs d’extrême droite et d’extrême gauche, achetés sur EBAY, qui sont en aluminium. Il me semble avoir lu quelque part qu’ils étaient montés à l’origine sur les R1063. Nous n’en avons pas trouvé d’autres (pas cherché non plus).

le losange

Régie Nationale des Usines Renault

 Le losange Renault qui manquait au milieu de la moustache du milieu. Il me semble bien avoir vérifié lors de cet achat que c’est ce modèle qui était monté sur les 4 CV à partir de 1955. Il est un peu défraîchi mais en très bon état. Un carrossier spécialisé dans la rénovation de voitures anciennes que j’ai rencontré récemment me disait que, une fois le véhicule repeint, on hésitait ensuite à remonter les accessoires un peu usés ou piqués comme les poignées de porte par exemple. Forcément, on a envie d’avoir un véhicule comme s’il sortait d’usine ! Mais pour l’instant nous restons fidèles à notre décision, un minimum de pièces neuves.

aile et retro

Les enjoliveurs d’aération des ailes arrières et un rétroviseur de portière avant gauche. Ces enjoliveurs ne manquaient pas, mais présentaient les outrages du temps. Ceux-là, en très bon état, feront plus d’effet. Le rétroviseur est sympa et préférable à celui qui était fixé sur la carrosserie (un trou à boucher !). Il se fixe sur le bord de la portière.

Il y a déjà quelque temps, nous étions à Pignerolles, lors d’une de ces réunions de véhicules anciens où nous nous rendons régulièrement, et nous avions discuté avec un heureux propriétaire de 4 CV. Il exhibait fièrement un accessoire, introuvable selon ses propres termes, qu’il avait eu le bonheur de dénicher : une nourrice, ou un jerrycan si vous voulez, conçue spécialement pour la 4 CV. Elle se loge dans la roue de secours, elle-même rangée dans le coffre avant. Le réservoir de la 4 CV n’autorisant pas de longues distances, cet accessoire permettait de se préserver d »éventuelles pannes d’essence !

Nous l’avons chiné dans un vide-greniers. Visiblement, le vendeur ne savait pas trop de quoi il s’agissait car il nous l’a cédé pour la modique somme de trois euros !

nourrice sur roue

Il se loge parfaitement dans la roue de secours pour un maxi gain de place.

Inutile de vous dire que Martine et moi, ce jour-là, nous étions satisfaits de notre trouvaille !

Au rayon littérature, il nous fallait dénicher les pièces indispensables à la future restauration.

Et, à ranger soigneusement dans la boîte à gants…

Marcelle s’y est mise aussi et nous a offert cette deuxième édition de 1953 d’un livre de Roger GUERBER  » écrit -je cite- en toute indépendance, et venant à son heure, alors que les propriétaires de 4 CV sont devenus légion. »

 

C’est à la fois une revue technique et une notice d’entretien, mais en plus littéraire.

Ces achats datent maintenant de quelques années et c’est vrai, on peut le dire et disons-le, la restauration de la 4 CV n’a plus été pendant un bon moment au centre de nos préoccupations.

Mais, en cette année 2014, date du dixième anniversaire de cet investissement hasardeux, nous avons décidé de commencer les travaux. Michel, sollicité pour la partie mécanique (Ô combien importante!), est toujours d’accord à condition que je tienne la pile électrique 😉 et surtout, nous ne nous donnons pas de délai, pas d’échéances, sauf peut -être 2017-2018 comme date butoir pour les finitions. C’est vous dire que ce blog risque de traîner en longueur !