On dit « sabrer le champagne » ou « sabler le champagne » ?

J’ai fait mes premiers essais de sablage avec ma cabine et ça marche. La preuve, sur cette photo, les deux bols des phares de la 4 CV avec, à gauche, le résultat après sablage et, à droite, l’état du bol avant sablage.

La cabine de sablage est donc terminée. Le résultat est le suivant :

La cabine fait 120 centimètres de long, 60 centimètres de large et également 60 centimètres au plus haut. De quoi loger des pièces assez conséquentes. J’ai installé une lumière intérieure ainsi qu’une aspiration avec un filtre.

Les gants, trouvés dans un vide-grenier, sont un peu courts et leur taille est trop petite. C’est handicapant pour manipuler correctement les pièces à sabler et le pistolet. De plus, j’ai du mal à retirer mes bras de la cabine. Il va falloir penser à les changer pour des gants plus longs et de plus grande taille. J’en ai vu sur internet mais j’attends un peu, on ne sait jamais, si je pouvais en dénicher à moindre prix (je n’oublie pas mon objectif qui est d’avoir recours le plus possible à la récupération ou au recyclage pour cette fabrication).

En ce qui concerne le sablage à proprement parler, j’avais acheté  pour mes essais un sac de sable (Rugos 2000) chez Brico Dépôt, mais il est trop gros et ne monte pas dans le pistolet. Comme il me restait du sablon dans mon coin maçonnerie, j’ai tamisé le Rugos 2000 et ajouté le résultat au sablon. De cette façon le sable monte bien dans le pistolet et ça marche plutôt bien.

Bon, il ne faudra pas demander des prouesses à mon compresseur. Il se met assez vite en route et il faut le laisser se reposer un peu au bout d’un moment. Je ne crois pas que je pourrai faire des journées de huit heures de sablage.

De temps en temps, il faut faire le ménage à l’intérieur de la cabine. En effet, une partie du sable retourne dans la trémie via les grilles mais il en reste pas mal tout autour. J’aurais dû mettre des grilles sur la totalité du fond.

L’aspirateur est indispensable, et le filtre aussi.

ça vole la paille !

Je vous joins une petite vidéo dans laquelle je suis en train de sabler une patte de fixation de pare-choc de la CV.

 

La vie d’un retraité n’est pas un long fleuve tranquille…

Ben non, je n’ai même pas eu le temps de me retourner que nous voilà en 2018 ! C’est incroyable à quelle vitesse se sont déroulés ces presque huit mois derniers. Depuis le 1er janvier, je suis un vrai retraité, avec pension et tout le bazar. En fait, depuis mai 2017, je n’allais  plus au boulot car j’épuisais mes congés et autre compte épargne-temps, mais le 31 décembre a vu se terminer définitivement ma brillante carrière professionnelle.

Mais qu’as tu fait pendant tout ce temps, Didier ? C’est la question que vous vous posez sans doute, lecteurs enthousiastes et impatients de ce blog, qui désespérez de n’avoir pas vu paraître de nouvel article depuis celui publié le 13 juillet 2017, veille de mes soixante ans (est-il besoin de le rappeler?).

En tout cas, je ne me suis pas ennuyé une seule journée. Je n’ai pas pu consacrer tout mon temps à la restauration de la 4 cv, pris comme je l’étais, entre autres occupations, par différentes formations telles que des cours de photographie, une formation soudure, un atelier « comment fabriquer du cidre artisanal et traditionnel », et le commencement des travaux concernant la rénovation totale de notre suite parentale (chambre et salle de bains) qui commençait à en avoir vraiment besoin.

J’ai quand même un peu avancé au niveau du décapage de la carrosserie. J’ai terminé le pavillon même s’il reste encore à peaufiner le travail avec du papier à poncer.

....c'était l'endroit le plus facile à décaper...

Vue sur le pavillon entièrement décapé

Dans le précédent article, j’évoquais l’idée de fabriquer une cabine de sablage.

J’ai d’abord fait l’acquisition d’un compresseur, merci Le Bon Coin, et d’un kit pistolets pour compresseur dont un pistolet à sabler – Brico Dépôt – on ne peut pas tout trouver d’occasion…

Au cours de l’été, lors de nos différentes déambulations dans des vide-greniers, vide-maisons et autres Emmaüs et Arbre Vert, j’ai pu récupérer à moindre coût tous les matériaux me permettant de commencer cette fabrication. Et voilà où j’en suis.

Le matériau principal provient d’un grand tableau de 2 mètres sur 1,20 mètre composé d’une planche d’agglo prise en sandwich entre deux feuilles de métal. J’ai récupéré ce tableau pour 10 euros lors du vide-maison d’un ancien maraîcher à Andard.

C’est notre ancien meuble de salle de bains qui m’a fourni le matériau pour faire le couvercle et la trémie. La vitre enchâssée dans le couvercle a été récupérée pour trois fois rien à l’Arbre Vert ainsi que les charnières.

Le pare-feu de cheminée qui m’a servi à faire les grilles a été trouvé à Emmaüs.

L’armature métallique qui soutient la cabine a été soudée par notre moniteur Joël lors du cours de soudure dont je vous ai parlé tout à l’heure à partir de tube carré de fer qui traînait dans mon grenier comme traînaient également dans mon garage les roues multi-directionnelles posées sous l’ancien volet de notre chambre fixé en bas de la table et qui permettra de recevoir l’aspirateur.

Il me reste à installer le pistolet, mettre un éclairage intérieur, positionner l’aspirateur avec son filtre, colmater les joints au silicone et faire des essais. En espérant que ça fonctionne bien… Affaire à suivre.

Dans le chapitre « Didier, t’as de la chance », il faut que je vous parle du beau cadeau que m’a fait Michel, mon ex-collègue et mentor, parti à la retraite depuis quelques années. De la 4 cv qu’ils avaient possédée, lui et sa femme Hèlène, il ne leur restait que la galerie. Michel m’a téléphoné en cette fin d’année 2017 pour m’annoncer qu’il me la donnait ! Une superbe galerie OLD en aluminium et en lattes de bois ! Elle demandera un peu de restauration bien entendu, mais Guy, jeune menuisier en retraite, m’a déjà assuré de son concours pour refaire les lattes de bois, lui qui vient de remplir son atelier de tout plein de bois récupéré à prix sympa lors d’un vide-atelier (toujours sur les bons coups !).

Hélène n’a pas retrouvé les quatre tampons de caoutchouc nécessaires à la pose sur le toit, mais je pense que ce ne doit pas être difficile à trouver, notamment dans une bourse de pièces détachées.

Ce n’est pas demain que nous allons partir, Martine et moi, en vacances en 4 cv avec nos valises sur la galerie, mais quand même, je suis super content de posséder ce nouvel accessoire.