Astiquage et peinturage sont les deux occupations du moment !

Dans les semaines (ou mois ?) qui viennent, il est fortement question, avec Michel, de procéder au remontage du moteur, et pourquoi pas, essayer de le remettre en route.

Pour cela, il faut que tout l’environnement moteur soit prêt à être remonté. Je me suis déjà occupé du carburateur. En son temps, j’avais confié à Michel le démarreur et la dynamo. Après expertise et révision, ces deux éléments sont déclarés bons pour le service. Après nettoyage et un petit coup de peinture, ils sont comme neufs !

En revoyant cette photo, je me demande pourquoi j’ai peint la poulie de dynamo en noir….

La pompe à essence et l’allumeur sont également révisés par mes soins. Membrane et joints neufs pour la pompe à essence. Tête d’allumeur neuve et changement vis platinées. J’espère que ces deux pièces fonctionneront bien quand elles seront sollicitées.

J’avais envisagé d’emmener le radiateur chez un spécialiste pour sa restauration. Le devis approximatif annoncé – environ 300€ – m’a fait réfléchir à une autre stratégie. Je l’ai détartré moi-même, nettoyé abondamment à la pression de la pompe du jardin. Pas de fuites ! J’ai sablé et repeint les volets. Le petit volet en toile pour le chauffage est en très bon état. Il s’enroule et se déroule comme au premier jour.

Je me suis fourni auprès de Restom pour les peintures. Un pot de vert, un pot de noir, un pot couleur alu et un pot pour intérieur moteur avec durcisseur. Ces peintures sont à appliquer à une température minimum de 15°. J’ai donc investi notre grande salle de bains car il faisait un peu froid dans le garage.

Comme ça, je travaillais au chaud et en bonne compagnie !

Je me suis également occupé du pont arrière de la voiture dont le nettoyage avait déjà été bien entamé par Martine. Il y avait du boulot !

Nettoyage et vidange de la boîte de vitesses. Démontage, sablage, peinture intérieure et extérieure des deux carters de la boîte. Sablage et peinture du carter inférieur du moteur, du cache-culbuteurs et du carter de distribution. Fabrication des joints pour les deux carters de boîte. Peinture extérieure du bloc moteur. Bref, je vous passe les détails. La suite en photos.

Il me reste à commander toutes les durites, silent-blocks et courroies qui sont toutes et tous bons à changer et nous pourrons envisager un remontage.

Une petite anecdote pour terminer cet article. Je vous avais raconté il y a quelque temps avoir eu la chance que l’on me donne une galerie de 4 cv. Il manquait juste les quatre tampons qui permettent de poser la galerie sur le toit de la voiture ans l’abîmer. Nous les avons trouvés un samedi matin aux Puces d’Angers -5 euros les quatre- sur le stand d’un brocanteur qui n’avait pas l’air de savoir à quoi pouvaient bien servir ces petits objets. Comme quoi tout vient à point à qui sait attendre!

Et la peinture, qu’est ce que ça devient ?

Lors du premier confinement, je n’avais pas pu apporter au peintre mes jantes et tableau de bord pour la mise en apprêt. Toutes ces pièces avaient été sablées correctement mais, naturellement, avec le temps qui passe et un peu d’humidité, la rouille avait insidieusement fait son retour. Pas grand chose, des petits points par ci par là, mais il fallait tout recommencer, eh oui !

Avant de m’y coller, j’ai réalisé quelques modifications sur la cabine de sablage. J’ai remplacé l’éclairage central par deux lampes latérales pour plus de confort visuel. J’ai agrandi la lunette et installé un système de fixation pour que le changement de vitre soit plus facile à effectuer et j’ai renouvelé l’intégralité du sable.

Cabine ouverte, un pot à conserve à droite et à gauche un verre de lampe extérieure ancien.
Les lampes allumées (ça jette !)
Porte fermée, on voit le système de blocage de la vitre qui est ainsi plus facile à changer.
Y’a plus qu’à glisser les menottes dans les gants !

Fort de ces transformations, j’ai sablé à nouveau les jantes et le tableau de bord de la 4 cv. J’ai également sablé les entourages de fenètre intérieurs des quatre portes qui seront peints de la même couleur que les autres éléments cités plus haut. Et cette fois, je n’ai pas tardé à les emmener chez le peintre ! (chat échaudé craint l’eau froide). Toutes ces pièces sont maintenant apprêtées en attendant leur couleur définitive (à cette époque, juste avant l’été, le peintre n’avait pas suffisamment de temps pour tout terminer).

La quatrième porte est maintenant décapée. Mais il reste encore du travail à faire, notamment du côté intérieur des quatre portes car le vinyle qui y était collé s’est détérioré lors du décapage extérieur, à cause de la chaleur dégagée par le décapeur thermique.

On avance, on avance, on avance, c’est une évidence… (Alain Souchon).

Dans cet article, il va être question de mécanique !

Curieusement, pendant le confinement du printemps dernier, je n’ai pas avancé énormément dans la restauration de la 4 cv. Avec Martine, on a fait plein de choses, on s’est pas mal remué, mais ce n’est pas la petite voiture qui a bénéficié de toute cette agitation.

Rendez-vous avait été pris à la sortie du confinement avec un autre Michel, mécanicien agricole à la retraite et possesseur d’une 4 cv également, qui s’était gentiment proposé de m’aider à remettre le moteur de la 4 cv en route. On reste dans la famille, il s’agit de mon beau-frère, le mari de Jeanine, la soeur ainée de Martine.

Mi-juin, Michel et Jeanine ont donc passé deux jours avec nous. Et là, pour moi, leçon de mécanique ! D’un calme olympien et très pédagogue, Michel m’a réconcilié avec elle. Au fur et à mesure du démontage du bloc moteur, je mettais une image sur des mots : culasse, soupape, villebrequin, pompe à huile, piston, segments, chemises, etc etc…Et surtout, je comprenais comment ça marchait !

Lors de ce démontage, pas de mauvaises surprises, carrément des bonnes nouvelles. Les pistons sont plutôt beaux, il faudra bien sûr refaire la segmentation. Les chemises sont belles et sont laissées en place. Au premier regard, les bielles, régulées, semblaient toutes correctes. Mais, après un bon nettoyage, ultérieurement, il est apparu que deux d’entre elles étaient plus endommagées.

Les bieilles de notre moteur sont directement régulées, c’est à dire qu’elles n’ont pas de coussinets, eux-mêmes régulés. Ce qui implique qu’il faut, soit tout changer pour équiper le moteur avec des bieilles avec coussinets, soit retrouver des bieilles régulées en meilleur état. Sur ce sujet, j’ai passé pas mal de temps sur internet et sur le forum 4 cv, sur lequel je suis inscrit, à me demander quelle solution choisir.

Finalement, gràce aux relations de mon peintre carrossier, à qui j’avais exposé mon problème, j’ai carrément racheté un bas moteur à un ancien garagiste du coin qui fait également dans la 4 cv ! J’ai ainsi pu récupérer deux bieilles régulées qui feront l’affaire. Et également d’autres pièces qui me faisaient défaut.

hhhhhhhh

Element majeur du moteur, la culasse a été soigneusement démontée.

Et là, bien sûr, il faut la confier à un spécialiste pour une rectification complète. Surfaçage, changement et rodage des soupapes, rectification siège de soupapes, extraction et changement de la pipe d’eau qui partait en morceaux….la totale! Mais une fois l’opération terminée, c’est nickel !

Y’a plus qu’à remonter tout ça ! J’ai bien nettoyé toutes les vis, les tiges de soupapes, les rondelles et j’en passe, il suffira simplement de tout remettre au bon endroit !

L’intérieur du moteur était un peu crado. Je l’ai donc nettoyé à l’essence sous pression : c’est dans ces moments là qu’on est heureux d’avoir un compresseur chez soi. Le résultat est satisfaisant. Avec Michel, nous avons pris la décision de ne pas démonter le villebrequin : les bieilles s’ajustent bien sur les manetons, même si ceux-ci sont un peu rayés aux points de lubrification. Il y aura peut-être un poil de jeu, mais je ne veux pas faire de notre 4 cv un bolide de compétition !

Le carburateur monté d’origine sur notre 4 cv est un carburateur SOLEX 22 ICBT avec autostarter. D’après ce que j’ai pu lire sur les forums internet et autres sources spécialisées, ce système était fragile et donc source d’ennuis. C’est pouquoi nombre de propriétaires de 4 cv le supprimait pour le transformer en starter manuel. C’est ce qui a été fait sur notre voiture. Voilà le carburateur lors de son démontage et avant nettoyage.

Une fois encore, j’ai tout démonté soigneusement, bien nettoyé tous les éléments qui m’ont paru en très bon état. Ensuite, j’ai tout remonté sans oublier de changer le joint papier (j’en avais trouvé un neuf sur une bourse d’échange). Voilà le résultat.

Et je me rends compte en écrivant cet article que je n’ai pas remonté le starter manuel dans le même sens. De toute façon, il faudra revoir cela car je trouve qu’il y a un peu de jeu à ce niveau là et ça ne me plaît pas trop. A revoir donc avant remontage avec le spécialiste.

Côté tôlerie, j’avance tranquillement. Il faut dire que le confinement du printemps, suivi de la période des vacances, et maintenant à nouveau cette réclusion forcée ne facilitent pas les allers-retours vers l’atelier de peinture. Il sera question de tout cela dans un prochain article.

Décapage et sablage, ça ne finira donc jamais ?

Bon, la caisse est peinte, ça, c’est fait !

Mais, il reste encore les quatre portes, les quatre ailes et les deux capots, ainsi que les jantes et le tableau de bord à qui donner une nouvelle jeunesse. Et le peintre étant relativement proche de la retraite, j’ai intérêt à ne pas trop lambiner de façon à ce qu’il puisse terminer ce chantier le plus rapidement possible.

Les jantes de la voiture sont à l’origine peintes de la même couleur que le tableau de bord. Et puisqu’il est conseillé, pour le remontage, de commencer par le tableau de bord et les faisceaux électriques, j’ai décidé, pour optimiser le processus, de sabler en premier les jantes et le tableau de bord et de les emmener en peinture le plus vite possible.

J’ai eu un peu de mal à démonter les pneus. Ils étaient salement collés aux jantes ! Je me suis escrimé à vouloir les déchausser proprement puis finalement, foutus pour foutus, je les ai découpés à la meuleuse ! Ça sentait le pneu brûlé, on se serait cru à un rond-point avec les gilets jaunes !

Finalement, voilà le résultat. La jante au milieu, c’est pour le avant-après.

Mais, ça n’a pas été sans mal, car c’est à partir de ce moment que mon matériel de sablage a été réellement sollicité. Avec les ennuis qui vont avec…

Fin 2017, j’avais acheté un compresseur d’occasion. Trois chevaux, bicylindre, cuve de cent cinquante litres, dix bar. Au delà, ce n’était plus dans le budget. Quand j’ai commencé à l’utiliser de façon plus intensive, il a montré ses limites : bruit, lenteur de recharge, perte rapide de pression, claquements, mise en sécurité, fuites d’huiles…

J’ai pris le taureau par les cornes et l’ai démonté entièrement (pas le taureau, le compresseur !). Les joints de culasse et autres étaient tous bons à changer ainsi qu’un roulement à billes sur l’axe qui était éclaté. Les joints pour ce modèle de compresseur datant de 2000 n’existant plus, je les ai refabriqués avec de la feuille à joints. J’ai changé le roulement à billes et les manomètres et rajouté un filtre anti-humidité. Ne pas oublier de bien tendre la courroie. Depuis, c’est le bonheur !

La cabine de sablage a également ses défauts. Eclairage insuffisant (il faudrait deux sources de lumière, l’une en face de l’autre), le sable qui ne descend pas trop bien (j’en ai parlé dans un précédent article), la vitre qui s’opacifie assez vite…Je vais faire en sorte de remédier à tout cela dès que nous pourrons à nouveau courir les recycleries et autres vide-greniers (favoriser le recyclage, c’est dans l’air du temps !).

Pour laisser le compresseur se reposer de temps en temps, parallèlement, je me suis remis au décapage. Les deux portes avant sont quasiment terminées et les portes arrières attendent leur tour…

On se remotive !

Le retour à la maison de la 4 cv date de fin mars 2019. Depuis ce jour, la restauration n’a pas avancé d’un pouce…

Avant de conduire notre « motte de beurre » (surnom de la 4 cv lors de sa présentation au salon de l’auto 1946) chez le carrossier, j’ai commencé à m’intéresser de plus près à son moteur. La mécanique c’est aussi, voire plus, important que la carrosserie.

Au début, je regarde ce moteur dans tous les sens, je prends des photos…

… et je reste dubitatif !

Après, je me lance et démonte tout ce que je peux sans trop de difficultés. Et là, je constate les dégâts.

Je continue, en essayant de ne pas me démoraliser…J’ai eu un mal de chien à dévisser les bougies. Une fois retirées, on aperçoit les pistons, on dirait qu’il y a plein de saletés. Un coup de soufflette et ça vole partout.

Rien à dire sur le démontage du collecteur d’échappement et ce fameux pignon Céloron à l’air en bon état.

Cette mécanique est bien énigmatique pour moi et je compte beaucoup, en ce tout début d’année 2019, sur mon frère Michel pour m’aider à décrypter tout ça. Lui, qui a déjà procédé, avec mon humble secours, au démontage intégral de toute la 4 cv.

Mais Michel tombe malade. Une saloperie de crabe lui ronge l’intérieur. Nous l’accompagnons, on fait ce que l’on peut. Il s’en va rapidement, trop vite. Nous sommes laminés, comme par une vague de fond qui nous emporte. Et puis, plus d’envie, plus rien.

Le temps passe. Il faut digérer, récupérer et retrouver à nouveau des envies, élaborer des projets. Entre autres, cette 4 cv. On va reprendre la restauration, on va y arriver !

Mais je penserai souvent à toi, grand frère.

C’est fou comme le temps passe !

Dans quelques semaines, nous serons en 2020. Exit l’année 2019 ! Et tant mieux, car cette année ne s’est pas déroulée exactement comme je l’aurais souhaité.

Il y a quand même eu des avancées dans la restauration de la 4 cv et je vais vous les raconter par le menu, comme on dit dans les milieux autorisés. En fin d’année 2018 et au tout début de cette année 2019, j’ai donc peaufiné le décapage des peintures et autres couches de blackson. Mon tôlier-carrossier m’ayant prêté du bon matériel (ponceuse excentrique pneumatique), j’ai pu également poncé à cœur tout le pavillon et les surfaces apparentes, laissant le soin au sableur de s’occuper des passages de roues, coffre et intérieur du moteur. Le résultat est le suivant :

Le 15 février 2019 fut une journée importante pour notre 4 cv. Ce jour là, deux rendez-vous importants. Dans un premier temps, passage chez le sableur, et ensuite dépôt de la voiture chez le carrossier.

Avoir dans sa famille un menuisier à la retraite qui n’a pas encore vendu son camion est un avantage non négligeable. Guy était enthousiaste à l’idée de faire voyager la 4 cv dans son camion. Le fait de trimbaler dans son véhicule une voiture en lieu et place de meubles de cuisine lui plaisait bien. L’installation de la 4 cv dans le camion fut une partie de plaisir. Avec l’aide de Martine et Jacqueline, nous avons pu sans difficultés majeures glisser et arrimer la 4 cv dans le camion. Guy n’a pas pu s’empêcher de faire le zouave. La suite en images.

Le transport jusque chez le sableur, dans les Mauges, s’est bien passé. Aussitôt arrivée, la 4 cv est positionnée sur son piédestal. En fait, juste des palettes empilées les unes sur les autres.

Quelques heures plus tard, nous récupérons notre précieux chargement, direction Trélazé, l’atelier où nous attend le carrossier. On examine de près le travail effectué. On ne voit quasiment plus aucune trace de la peinture d’origine.

Le carrossier, bien sûr, est passionné de véhicules anciens. Il est propriétaire de plusieurs vieilles voitures notamment cette Simca 5 dont Guy est immédiatement tombé amoureux (ça tombe bien, elle est à vendre…)

Nous avons passé ensuite avec Martine quelques matinées à peaufiner le ponçage et le sablage sur les conseils avisés du professionnel. Il est très exigeant. Il convenait d’éliminer tous les points de rouille qui, s’ils avaient été oubliés, auraient pu relancer la corrosion au bout de quelques années. Ensuite, nous avons laissé le professionnel travailler. Il nous a tenu régulièrement au courant de l’évolution de ses travaux.

Plus ça va, plus on se rapproche du résultat final…

Et enfin, la phase finale…

…suivie du retour à la maison !

Bon, maintenant, y’a plus qu’à retrousser ses manches !

Une nouvelle année, des nouvelles résolutions

Chaque début d’année, c’est le même scénario. Les bonnes résolutions !

J’en ai pris une, entre autres : avancer dans la restauration de la 4 CV ! Donc ce mois de janvier, le but, c’est terminer le décapage de la caisse de façon à l’emmener le plus vite possible chez le carrossier-peintre.

Alors, ces derniers jours, j’ai passé un peu de temps dans le garage, bien couvert, décapeur thermique dans une main et spatule dans l’autre, et le chantier a bien avancé.

J’ai d’abord fini de décaper les deux couches de peinture jaune et verte et quasiment tout l’apprêt qu’il me restera à peaufiner au dissolvant.

Voici le résultat :

Bien parti, je suis passé à l’intérieur pour éliminer les couches de colle des anciens revêtements ainsi que les restes de blackson. Ce n’était pas le plus facile, ni le plus agréable, notamment au niveau des sièges arrières, car la colle avait dû cuire à cause de la chaleur du moteur situé juste derrière.

Néanmoins, une fois terminé, ça fait quand même plus propre !

A l’intérieur, après avoir passé à la sableuse les zones de rouille, il y aura juste besoin d’un petit coup de ponçage avant la mise en peinture.

Bien parti, je me suis attaqué au dessous de la caisse. J’ai éliminé quasiment toutes les traces de blackson dans les endroits accessibles. Et là, on voit que cette voiture est quand même dans un très bon état de conservation vu son âge ! (comme son propriétaire en fait).

L’intérieur du coffre avant, une fois sablé, sera nickel. En revanche, je ne sais pas si je vais enlever tout le blackson du compartiment moteur car il me paraît encore assez sain.

Une fois les restes d’apprêt éliminés, il me restera donc encore à peaufiner le ponçage du pavillon (le peintre doit me prêter une ponceuse excentrique), et la caisse sera prête à partir pour quelques petits travaux de carrosserie suivis de la mise en peinture.

Le chantier avance ! Pourvu que ça dure !

Rien ne sert de courir, il faut partir à point.

Comme la tortue dans cette fable de Jean de la Fontaine, je me « hâte avec lenteur » dans cette restauration. J’ai quand même avancé sur le décapage bien qu’il ne soit pas encore complètement terminé. La preuve en photos.

Comme je n’ai rien de plus à vous raconter aujourd’hui et pour vous faire patienter, chers lecteurs assidus, je vous invite à regarder cette publicité d’époque de la régie Renault pour la 4 cv.

 

 

 

On dit « sabrer le champagne » ou « sabler le champagne » ?

J’ai fait mes premiers essais de sablage avec ma cabine et ça marche. La preuve, sur cette photo, les deux bols des phares de la 4 CV avec, à gauche, le résultat après sablage et, à droite, l’état du bol avant sablage.

La cabine de sablage est donc terminée. Le résultat est le suivant :

La cabine fait 120 centimètres de long, 60 centimètres de large et également 60 centimètres au plus haut. De quoi loger des pièces assez conséquentes. J’ai installé une lumière intérieure ainsi qu’une aspiration avec un filtre.

Les gants, trouvés dans un vide-grenier, sont un peu courts et leur taille est trop petite. C’est handicapant pour manipuler correctement les pièces à sabler et le pistolet. De plus, j’ai du mal à retirer mes bras de la cabine. Il va falloir penser à les changer pour des gants plus longs et de plus grande taille. J’en ai vu sur internet mais j’attends un peu, on ne sait jamais, si je pouvais en dénicher à moindre prix (je n’oublie pas mon objectif qui est d’avoir recours le plus possible à la récupération ou au recyclage pour cette fabrication).

En ce qui concerne le sablage à proprement parler, j’avais acheté  pour mes essais un sac de sable (Rugos 2000) chez Brico Dépôt, mais il est trop gros et ne monte pas dans le pistolet. Comme il me restait du sablon dans mon coin maçonnerie, j’ai tamisé le Rugos 2000 et ajouté le résultat au sablon. De cette façon le sable monte bien dans le pistolet et ça marche plutôt bien.

Bon, il ne faudra pas demander des prouesses à mon compresseur. Il se met assez vite en route et il faut le laisser se reposer un peu au bout d’un moment. Je ne crois pas que je pourrai faire des journées de huit heures de sablage.

De temps en temps, il faut faire le ménage à l’intérieur de la cabine. En effet, une partie du sable retourne dans la trémie via les grilles mais il en reste pas mal tout autour. J’aurais dû mettre des grilles sur la totalité du fond.

L’aspirateur est indispensable, et le filtre aussi.

ça vole la paille !

Je vous joins une petite vidéo dans laquelle je suis en train de sabler une patte de fixation de pare-choc de la CV.

 

La vie d’un retraité n’est pas un long fleuve tranquille…

Ben non, je n’ai même pas eu le temps de me retourner que nous voilà en 2018 ! C’est incroyable à quelle vitesse se sont déroulés ces presque huit mois derniers. Depuis le 1er janvier, je suis un vrai retraité, avec pension et tout le bazar. En fait, depuis mai 2017, je n’allais  plus au boulot car j’épuisais mes congés et autre compte épargne-temps, mais le 31 décembre a vu se terminer définitivement ma brillante carrière professionnelle.

Mais qu’as tu fait pendant tout ce temps, Didier ? C’est la question que vous vous posez sans doute, lecteurs enthousiastes et impatients de ce blog, qui désespérez de n’avoir pas vu paraître de nouvel article depuis celui publié le 13 juillet 2017, veille de mes soixante ans (est-il besoin de le rappeler?).

En tout cas, je ne me suis pas ennuyé une seule journée. Je n’ai pas pu consacrer tout mon temps à la restauration de la 4 cv, pris comme je l’étais, entre autres occupations, par différentes formations telles que des cours de photographie, une formation soudure, un atelier « comment fabriquer du cidre artisanal et traditionnel », et le commencement des travaux concernant la rénovation totale de notre suite parentale (chambre et salle de bains) qui commençait à en avoir vraiment besoin.

J’ai quand même un peu avancé au niveau du décapage de la carrosserie. J’ai terminé le pavillon même s’il reste encore à peaufiner le travail avec du papier à poncer.

....c'était l'endroit le plus facile à décaper...

Vue sur le pavillon entièrement décapé

Dans le précédent article, j’évoquais l’idée de fabriquer une cabine de sablage.

J’ai d’abord fait l’acquisition d’un compresseur, merci Le Bon Coin, et d’un kit pistolets pour compresseur dont un pistolet à sabler – Brico Dépôt – on ne peut pas tout trouver d’occasion…

Au cours de l’été, lors de nos différentes déambulations dans des vide-greniers, vide-maisons et autres Emmaüs et Arbre Vert, j’ai pu récupérer à moindre coût tous les matériaux me permettant de commencer cette fabrication. Et voilà où j’en suis.

Le matériau principal provient d’un grand tableau de 2 mètres sur 1,20 mètre composé d’une planche d’agglo prise en sandwich entre deux feuilles de métal. J’ai récupéré ce tableau pour 10 euros lors du vide-maison d’un ancien maraîcher à Andard.

C’est notre ancien meuble de salle de bains qui m’a fourni le matériau pour faire le couvercle et la trémie. La vitre enchâssée dans le couvercle a été récupérée pour trois fois rien à l’Arbre Vert ainsi que les charnières.

Le pare-feu de cheminée qui m’a servi à faire les grilles a été trouvé à Emmaüs.

L’armature métallique qui soutient la cabine a été soudée par notre moniteur Joël lors du cours de soudure dont je vous ai parlé tout à l’heure à partir de tube carré de fer qui traînait dans mon grenier comme traînaient également dans mon garage les roues multi-directionnelles posées sous l’ancien volet de notre chambre fixé en bas de la table et qui permettra de recevoir l’aspirateur.

Il me reste à installer le pistolet, mettre un éclairage intérieur, positionner l’aspirateur avec son filtre, colmater les joints au silicone et faire des essais. En espérant que ça fonctionne bien… Affaire à suivre.

Dans le chapitre « Didier, t’as de la chance », il faut que je vous parle du beau cadeau que m’a fait Michel, mon ex-collègue et mentor, parti à la retraite depuis quelques années. De la 4 cv qu’ils avaient possédée, lui et sa femme Hèlène, il ne leur restait que la galerie. Michel m’a téléphoné en cette fin d’année 2017 pour m’annoncer qu’il me la donnait ! Une superbe galerie OLD en aluminium et en lattes de bois ! Elle demandera un peu de restauration bien entendu, mais Guy, jeune menuisier en retraite, m’a déjà assuré de son concours pour refaire les lattes de bois, lui qui vient de remplir son atelier de tout plein de bois récupéré à prix sympa lors d’un vide-atelier (toujours sur les bons coups !).

Hélène n’a pas retrouvé les quatre tampons de caoutchouc nécessaires à la pose sur le toit, mais je pense que ce ne doit pas être difficile à trouver, notamment dans une bourse de pièces détachées.

Ce n’est pas demain que nous allons partir, Martine et moi, en vacances en 4 cv avec nos valises sur la galerie, mais quand même, je suis super content de posséder ce nouvel accessoire.